Le rôle du Parc en tant que fédérateur de partenariat et appui pour concrétiser les projets émanant de territoire.
Le 14 Octobre dernier, à l’invitation du Syndicat Mixte des gorges du Gardon, les élus et représentants de la société civile concernés ou intéressés par le projet de Parc Naturel Régional (à l ‘appellation encore indéterminée : Garrigues de L’Uzège ou entre Cèze et Gardon…) étaient nombreux à avoir répondu présents malgré les intempéries. Dont CITRE. Le périmètre de ce Parc inclurait en son centre la totalité de la Communauté de Communes du Pays d’Uzès et partiellement les 5 CC qui lui sont limitrophes (soit 80 communes).
L’étude d’opportunité
La rencontre visait une large information sur la faisabilité, les fondements, les plus-values et les délimitations du périmètre concernant ce nouveau PNR dont la création pourrait se concrétiser en 2021.
Furent présentés les résultats de l’étude d’opportunité, l’intérêt que pourrait représenter la création d’un tel Parc, tel qu’exposé par les élus et la société civile en 2013, le calendrier prévisionnel des différentes étapes, et les premières avancées de la 2ème phase d’étude qui s’acheva à la fin du premier trimestre 2017.
A noter : toutes ces études et informations et les avancées des différentes phases de travail sont désormais accessibles en lignes sur le site spécifique: www.projet-pnr-garrigues.fr
Témoignage
Trois témoignages étaient prévus mais seul Mylène Maurel du PNR du Luberon a pu braver les intempéries ! Elle a présenté l’action du Parc sur le soutien et le développement de l’agriculture de proximité et d’oenotourisme. Les participants ont ainsi pu découvrir la valeur ajoutée du Parc, son rôle de fédérateur et d’appui pour concrétiser les projets émanant de territoire.
La transition énergétique et le Parc
En milieu d’après-midi une large place a été accordée aux questions. Des réponses ont été apportées à certaines, dont celle de CITRE interrogeant sur quels pourraient être les soutiens au sein du PNR pour accompagner ses objectifs d’économie d’énergie et de production locale d’énergies renouvelables. En réponse, l’exemple du Lubéron montre qu’un Service Energie mis en place au niveau des communes a permis de faire des évaluations et de mieux gérer les Energies. Cela a conduit à de substantielles économies permettant le financement de 3 postes agissant dans le domaine énergétique. En lien avec l’ensemble du territoire, le volet Energie pris en compte au sein du PNR permet un positionnement concerté sur tous les volets d’économie et de production. Ce que nous retiendrons : le Parc pourrait s’appuyer sur une association comme CITRE pour engager la transition énergétique sur le territoire, l’accompagner à se structurer, à grandir et permettre à l’association d’agir plus efficacement.
Toutes les questions ont été prises en compte et recevront une réponse écrite prochainement (disponible sur le site Internet).
Point de vue des politiques
Christophe Cavard, Président du SMGG et député, a tenu à préciser que « le Parc doit contribuer à la préservation et la mise en valeur de ce territoire exceptionnel tout en parvenant à simplifier le mille-feuille administratif. Il s’agira donc de définir les modalités de gouvernance garantissant la représentativité de tous les acteurs concernés et de permettre à chacun de participer à la vie du futur Parc naturel régional. »
En conclusion, Bérengère Noguier présente une brochure papier « Une question…? Une réponse ! », qui sera largement distribuée dans les Mairies et certains commerces. Ce livret recense une trentaine d’interrogations pour répondre précisément et simplement aux questions et permettre de mieux comprendre ce qu’est concrètement un PNR (à ne pas confondre avec un Parc National !).
Le projet PNR nous invite à mutualiser nos intelligences, nos savoirs, nos compétences et valoriser nos spécificités… Et pour aller plus loin, une deuxième rencontre avec des acteurs de PNR déjà existants (Narbonnaise et Haut-Languedoc) est proposée le 8 décembre.
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